Nous le savons, le Président Macron a déclaré le 14 juillet 2020 que le port du masque serait rendu obligatoire à partir du 20 juillet 2020 dans tous les lieux clos. Peu de temps plus tard, il deviendra obligatoire dans tous les lieux publics -intérieurs puis extérieurs-, en fonction des villes et des décisions prises par les maires.

Malgré cela, depuis le début de la pandémie, les avis concernant les masques sont passés par toutes les étapes : d’abord déconseillés, soi-disant inefficaces, inutiles, puis fortement recommandés ou encore « contre-productifs »...

Près de 6 mois plus tard, les spécialistes peuvent aujourd’hui affirmer que les mesures de protection mises en place sont essentielles pour éviter la propagation du virus. Notamment le port du masque, qui serait un des gestes barrières le plus important avec le fait de se laver les mains régulièrement.

Mais après tout ce temps où nous respectons scrupuleusement les obligations, une question persiste... le masque protège-t-il le porteur, ou les autres ?

Le masque type « chirurgical » protège qui ?

Tout d’abord, reprenons les bases. Le masque anti-projections, plus communément appelé masque chirurgical est un dispositif médical (norme EN 14683).

Il est destiné à réduire la projection de « gouttelettes » émises par celui qui le porte.

Beaucoup semblent encore persuadés qu’il serait inefficace en sens inverse. Mais c’est faux ! Il protège également une partie des particules projetées par une personne en face de lui.

En revanche, ce type de masque ne filtre pas l’air qui entre, et ne protège donc pas contre l’inhalation des petites gouttelettes en suspension dans l’air.

A savoir que c’est à travers ces particules que le virus se propage. Elles peuvent se projetées jusqu’à plus d’1m80, et resteraient en suspension dans l’air pendant plusieurs minutes.

Le masque chirurgical est donc un bon moyen de se protéger contre le virus, mais n’est pas la solution la plus efficace puisqu’il resterait plus de 30% de risque d’être contaminé par les gouttelettes présentes dans l’air.

Il est principalement préconisé pour les personnes ayant des symptômes afin qu’il ne contamine pas les autres, mais n’est pas la meilleure solution pour les personnes non infectées.

 

Et pour le cas des masques FFP ?

Les masques type FFP est un appareil de protection respiratoire jetable (norme NF EN 149) destiné à protéger celui qui le porte contre les gouttelettes émises par autrui, et des particules en suspension dans l’air. La norme NF EN 149 classe trois taux d’efficacité de filtration : FFP1, FFP2, FFP3. Dans le cas de la Covid-19, le masque de protection FFP2, filtrant plus de 94% des aérosols, est le plus adéquat, mais il reste principalement destiné aux professionnels de la santé. Et tout comme le masque chirurgical, il n’est efficace que 4h à 8h, et est donc à changer régulièrement en prenant les précautions nécessaires.

Ce type de masque barrière a donc pour vocation de réduire la quantité d’agents infectieux inspirés et ainsi de diminuer les risques de contamination pour le porteur face à des personnes touchés par le virus. Par ailleurs, il ne protège que la personne qui le porte, il ne filtre pas l’air sortant. La valve (ou soupape) ne laisse passer l’air qu’au moment de l’expiration, et se ferme lors de l’inspiration. Si une personne infectieuse porte ce type de masque, le risque d’émission de gouttelettes reste alors présent.

De plus, les masques FFP2 sont jugés être nettement moins confortables que ces concurrents, rarement supportés plus de quelques heures par ceux qui le portent, et seraient donc très difficiles à porter au quotidien.

Les masques en tissu sont-ils la meilleure protection ?

Pour pallier un manque éventuel de masques chirurgicaux, les masques en tissu sont rapidement devenus populaires. Une fabrication en masse de ce type de protection a vu le jour au moment où « il n’y avait pas assez de masque » affirme le professeur Bertrand Dautzenberg, ancien pneumologue de la Pitié-Salpêtrière.

L’Association française de normalisation (Afnor) a directement réagit en mettant à disposition gratuitement, aux professionnels mais aussi aux particuliers, des nouveaux modèles de masques barrières à télécharger pour concevoir soi-même son masque en tissu.

Mais attention, tous les masques en tissu, notamment faits maison, ne se valent pas. Ils doivent respecter une longue liste de normes pour être validés et efficaces. Un masque en tissu c’est bien, mais s’il ne protège ni le porteur, ni les autres, cela n’a plus aucun intérêt.

Le point le plus important dans ces masques barrières est le choix du tissu. Pour qu’il soit bien filtrant, lavable, durable et confortable, ce choix est crucial et peut modifier le taux d’efficacité de 0,7% à 90%.

En 2010, des chercheurs de l’Université de Pittsburgh avaient réalisé un test sur différents tissus courants comme le sweat-shirt, l’écharpe ou encore la serviette de toilette. Les résultats montraient que ce genre de textiles du quotidien n’apportaient qu’une protection minime contre les particules contenant des virus.

Aujourd’hui, avec le recul et les essais qui ont pu être expérimentés depuis le début de la pandémie, le New York Times a établie de nouveaux résultats. Les tissus les plus efficaces et les plus filtrants pour concevoir un masque en tissu maison sont le jean et la toile, les draps et taies d’oreillers ou encore les tee-shirts en coton.

Un masque en tissu de qualité filtrant semblerait être un des meilleurs moyens de se protéger face au virus, et surtout de protéger les autres. C’est d’ailleurs pour cela que de plus en plus d’entreprises se mettent à la fabrication de masques en tissu.

La forme du masque de protection en tissu s’adapte globalement mieux au visage avec un ajustement plus serré qui le rend plus efficace, empêchant ainsi les gouttelettes d’entrer en contact avec le porteur, et filtrant également les personnes qui l’entoure.

De plus, les études démontrent que « plus un masque est porté, plus il est efficace. Et pour qu’un masque soit porté, il faut qu’il soit confortable et pratique à utiliser ». Double point pour le masque en tissu.

Le co-concepteur du masque en tissu, Pr. Pascal Odou, affirme d’ailleurs qu’il a imaginé ces masques pour protéger au maximum la population, et permettre de retrouver une sérénité, avec des masques fonctionnels et réutilisables.
Nous arrivons aujourd’hui à concevoir des masques à partir de tissus lavables, durables, et qui gardent tout de même ses capacités de filtration.

Selon une analyse réalisée par des scientifiques de l’University College de Londres (UCL), si la population du Royaume Uni utilisait un masque à usage unique par jour pendant un an, cela créerait plus de 66 000 tonnes de déchets plastiques infectés supplémentaires. Selon eux, tout le monde aurait intérêt à privilégier les masques en tissu réutilisables.

Durable, le masque en tissu est alors bien plus économique pour nos porte-monnaies, et surtout, bien meilleur pour notre environnement. 

Vous l’aurez compris, le masque en tissu semble être la meilleure option pour se protéger des particules infectées, mais également de protéger les autres, tout en étant léger, agréable à porter, et respectueux de notre environnement. 

Le port du masque est tout de même beaucoup plus efficace si tout le monde le porte. Comme l’affirme le médecin Dautzenberg, « Pour une utilisation courante, le masque en tissu est tout à fait bien, surtout si tout le monde le porte : il est deux fois plus efficace. Si on a un masque qui est efficace à 90 %, si deux personnes ont un masque, le total est efficace à 99 %. »

 

Conclusion ? Tous à vos masques !

Véronique Merle, médecin hygiéniste au CHU de Rouen et professeure de santé publique affirme : « Je ne sais pas où vient cette rumeur du masque chirurgical qui ne protégerait que dans un sens […] Le masque chirurgical, en papier ou en tissu, protège les autres… Mais aussi celui qui le porte ! »

 

Et les masques Navailles protège qui finalement ?

Navailles n’a pas fabriqué des masques en tissu pour faire comme tous les autres. Nous voulions créer des masques qui protègeraient efficacement, et sur le long terme, tout en respectant les normes Afnor.

C’est pourquoi nos masques en tissu sont certifiés UNS1 pour 50 lavages agréés catégorie 1, durables, réutilisables et qui préservent leur filtration malgré les lavages.

La manufacture Navailles est reconnue pour son excellence, ses performances et leur qualité de fabrication Made in France et fais main. Un savoir-faire unique qui a permis la création de masques de haute qualité, qui retiennent les projections jusqu’à 3 μm à 99 % grâce à ses matériaux textiles certifiés Oeko-Tex.

Ces masques barrières ont été pensés pour un usage intensif ou lors de contacts rapprochés. Ces 3 couches permettent une parfaite filtration et une protection optimale, pour le porteur comme pour les personnes qui l’entoure.

Ergonomiques, 3x plus respirants que ses concurrents, et qui s’adaptent parfaitement au visage, les masques Navailles sont faciles à positionner et à utiliser au travail comme au quotidien.