Depuis mars 2020, le respect des mesures de protection contre le virus semble être le moyen le plus efficace pour limiter sa propagation. Au-delà de la distanciation physique de 2 mètres, le port du masque apporte-t-il vraiment une plus-value pour stopper les contaminations ?

Cette hypothèse a été étudiée via différentes études, qui prouveraient que le masque serait efficace pour limiter les risques d’être touché par le virus, ou de diminuer les symptômes dans le cas d’une infection.

Bruno Hoen, directeur médical de l’Institut Pasteur, affirme que cette hypothèse pourrait expliquer pourquoi certaines villes où le port du masque était culturellement implanté bien avant la pandémie comme Hong-Kong ou le Vietnam, s’en sortent avec moins de cas mortels, par rapport à d’autres pays comme le Brésil ou les Etats-Unis, qui sont ceux comptabilisant le plus de décès.

Il n’est donc pas exclu que l’obligation du port du masque peut être lié au développement du nombre de cas moins sévères, par rapport à la première vague, début 2020.

Porter un masque barrière pour éviter la contamination

Depuis les années 30, il a été prouvé par de multiples études que la sévérité d’une maladie fluctue en fonction de la quantité de micro-organismes présents lors de l’infection. Autrement dit, plus la charge infectieuse est importante, plus les symptômes se déploieront par la suite, en particulier pour les virus touchant le système respiratoire (études portées chez la souris).

La distanciation physique, mais surtout le port du masque de protection, montreraient donc un effet majeur sur la diminution de transmission du virus. Par ailleurs, lorsque ces mesures n’ont pas été suffisamment efficaces, les symptômes de la maladie sont grandement réduits, voire inexistants.

Cela s’explique par les particules, ou « gouttelettes » respiratoires émises par des sujets infectés, qui ne peuvent se propagés, ou en quantité réduite lorsque le masque est porté correctement. Notamment avec un masque en tissu efficace, totalement hermétique comme les masques de protection réutilisables fabriqués en France par Navailles, avec ses capacités filtrantes qui protègent parfaitement de l’air extérieur comme intérieur. Ainsi la propagation des microbes est hautement limitée, et le risque de développer une forme sévère de la maladie est réduite (autrement dit, cela empêche l’apparition de symptômes).

L’effet du masque sur le hamster doré

L’expérimentation la plus explicite à ce jour reste celle réalisée sur les hamsters dorés, dotés de lésions pulmonaires, qui sont donc naturellement sensible à ce type de virus. Une équipe de l’université de Hong-Kong ont étudiés la transmission entre une cage de hamsters infectés émettant l’air vers une cage de hamsters sains (l’air passant uniquement dans ce sens), avec la possibilité de placé un masque barrière entre les deux.

Les résultats démontrent qu’en absence de masque, le taux d’hamsters sains infectés symptomatiques s’élève à 66,7% (10/15) au bout d’une semaine. Lorsque le masque était interposé de sorte à ce que ce soit comme si les hamsters sains le portaient, le taux d’hamsters touchés était 33,3% (4/12) dont 3 symptomatiques avec un score clinique de 0,5 au 7ème jour. En sens inverse, lorsque le masque a été disposé comme s’il était porté par les hamsters infectés, 16,5% des hamsters sains portaient le virus (2/12) avec des symptômes moindres de 0,38 au jour 7.

Dans l’ensemble, l’étude montre que le port du masque a ramené le taux de transmission de 66,7% à 25%, quel que soit le sens du masque interposé, et a nettement réduit les symptômes lors de l’infection (score clinique élevé seulement à 0,5 et 0,38).

En revanche, cela pose l’hypothèse que le port du masque semble plus efficace quand il est porté par les sujets malades, et qu’il réduit le taux de transmission. Quant aux hamsters sains contaminés, ils ont développé des infections moins sévères, voire asymptomatiques.

Pour une protection totale et efficace, un masque en tissu fabriqué en France avec des matériaux sûrs et hautement filtrants, semblerait être la meilleure solution pour empêcher le virus de se propager.

 

Quel est le taux moyen « naturel » d’asymptomatiques » ?

Afin de se rendre compte du réel effet que peut avoir le port du masque sur le déploiement des symptômes en cas d’infection, faisons un tour d’horizon sur le taux moyen naturellement présent de personnes asymptomatiques face au virus.

Les Centers for Disease Control and Prevention des Etats-Unis estiment ce taux à 40% à la mi-juillet, proche de l’estimation soumise à partir des différentes études réalisées par The National Institutes of Health, qui se situe, elle, entre 40% et 45%.

Par ailleurs, dans les lieux où le port du masque est devenu obligatoire, le taux d’infection asymptomatique s’élevait à près de 80%.

Nous pouvons nous douter que ces personnes dites asymptomatiques jouent un rôle certain dans la propagation de la pandémie. Il a été vérifié par des études, réalisées sur des patients infectés, que la charge virale de ces personnes asymptomatiques est en réalité égale à celle des personnes symptomatiques. Cela suggèrerait donc un potentiel similaire de transmission virale. Autrement dit, symptomatique ou asymptomatique, chaque individu aurait les mêmes moyens de contamination.

Conclusion ? Le virus a une « double facette », il peut aussi bien être mortel que sans gravité. Les risques, eux, sont toujours présents. Il est donc plus sérieux de porter un masque de protection, quel que soit l’environnement dans lequel vous vous trouvez.

L’effet du port du masque lors d’une croisière

Prenons l’exemple du navire de croisière Diamond Princess, qui est retourné à Yokohama (Japon) après avoir transféré un passager testé positif. Les 3711 personnes présentes à bord ont alors été mises en quarantaine durant 2 semaines, mais aucun masque n’a été distribué. 15 jours plus tard, 634 passagers ont été testés positifs, avec un taux d’asymptomatiques estimé à 17,9%, certains ont été hospitalisés et plus de quatre infectés sont décédés.

Concernant le cas du paquebot australien Greg Mortimer, lors d’une croisière de l’Ushuaia vers l’Antarctique. Malgré un test préalablement effectué avant le départ, un cas positif se confirme au cours de la croisière. Les précautions sont alors prises, et des masques sont immédiatement fournis à tous les passagers et à l’équipage. Finalement, 60% des personnes à bord ont été testés positifs dont 80% étaient asymptomatiques, et il n’y a eu aucun décès.

Ces deux cas démontreraient l’hypothèse que la mise en place de mesures de protection, notamment le port du masque immédiat, diminuerait significativement les risques de propagation du virus et limiterait les symptômes graves des personnes touchées.

Le masque de protection efficace au sein des casernes ?

Une autre étude a été publiée par Clinical Infectious Diseases, réalisée sur trois casernes. La caserne 1 comportait 144 soldats et était isolée des casernes 2 et 3 (354 soldats) qui elles, se mélangeaient au quotidien (espaces communs).

Le 11 mars un premier cas positif a été diagnostiqué dans la caserne 3. Neuf jours plus tard, d’autres cas ont été identifiés dans les casernes 2 et 3 et les mesures de protection sont alors mises en place : distanciation physique, port du masque, désinfections, quarantaine... 11 jours après la mise en place des mesures, 102 soldats sont contaminés (29%) dans les casernes 2 et 3, contre 0 cas positif dans la caserne 1. Finalement, 26 jours plus tard, les tests ont diagnostiqués 363 infections asymptomatiques venant des 3 casernes. Dans la caserne 1, 14 soldats sont testés positifs (15%) malgré les mesures de protection et l’isolement face au premier cas positif, dont 7 asymptomatiques (8,7%).

Dans les casernes 2 et 3, le nombre de cas positifs asymptomatiques est monté respectivement à 64% et 59%. Seulement 45 sur 113 soldats (40%) ont développés des symptômes après avoir été contaminés.

Cette analyse démontre alors un réel impact des mesures de protection sur la transmission du virus. Notamment le port du masque qui, globalement, limite avec efficacité la propagation de l’infection, et dans les cas positifs, apporte un effet réducteur des symptômes sévères de la maladie.

 

Le port du masque dans les usines alimentaires

D’autres analyses à l’appui, plusieurs usines alimentaires ont été touchées par la pandémie. L’État ayant refusé de fermer ses industries tout au long de la crise, les employés de ses usines sont soumis à de gros risques quotidiennement et ce, depuis de nombreux mois.

Malgré les mesures obligatoires prisent rapidement et les masques de protection, beaucoup d’entre elles ont vu leur nombre de cas positifs se multiplier, mais 85% d’entre eux étaient asymptomatiques.

Ça été le cas, par exemple, dans une usine de transformation de viande à Cornouailles en Angleterre. Après la détection d’un premier cas positif, la société a mis en place des mesures supplémentaires dont le port du masque obligatoire. Lors du test des 500 autres employés, le verdict tombe : 170 cas sont diagnostiqués positifs, tous sans aucun symptôme.

De même au sein d’une usine de porc du Missouri, qui, malgré les mesures de protection mises en place, comptabilisa plus de 370 travailleurs testés positifs. Tous étaient asymptomatiques.

Ces études émettent ainsi l’hypothèse que le port du masque serait nettement efficace face à l’infection sévère du virus. Nous n’avons pas de précisions ici sur le type de masque fourni, mais c’est avec évidence que nous estimons les masques de protection en tissu nettement plus efficaces pour filtrer les particules infectieuses.

Le port du masque est la solution la plus efficace pour se protéger ?

Beaucoup pensent que le port du masque serait efficace principalement pour protéger les personnes qui les entourent. A l’inverse, les scientifiques supposent qu’ils profitent tout autant au porteur.

Le virus se propage principalement via des « gouttelettes » libérées lorsque nous toussons, parlons ou simplement quand nous respirons. Le port du masque est donc, combiné à d’autres mesures de protection, un des moyens les plus sûr face à la propagation du virus. Comme le souligne Robert F. Garry, professeur de microbiologie et d'immunologie à la faculté de médecine de l'Université de Tulane, « le masque constitue une barrière physique pour la propagation de ces gouttelettes ».

Sachant que les masques en tissu peuvent bloqués les particules de 40% et jusqu’à 95%, une très faible proportion du virus peut se transmettre. A condition qu’il soit porté et entretenu correctement.

Comme nous l’avons souligné, une charge virale plus faible entraîne une maladie moins grave. A priori, les mesures de protection, comme le port du masque le plus fréquemment possible, pourrait apporter un net effet réducteur face à la propagation de la pandémie. Les gouttelettes contenant le virus ne pouvant pas se libérées, ou du moins en quantité limitée, les personnes qui risquent d’être contaminée ne vont recevoir qu’un faible taux de particules infectées. Leurs symptômes seront alors nettement réduits, et les risques d’être gravement malades seront moindres.

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Navailles a réfléchi stratégiquement pour concevoir des masques totalement ergonomiques, afin de protéger au maximum des virus externes. Fabriqués en France, ces masques sont réalisés à partir d’un Lycra performant et de matériaux de qualité pour assurer une parfaite filtration. Ils s’adaptent ainsi totalement au visage pour ne laisser passer aucune particule.

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